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Le Conte d'hiver : Un conte initiatique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais toutes les pièces de Shakespeare ne sont-elles pas initiatiques ?

Celle-ci en tout cas a la force d'un mystère du moyen-âge et la légèreté d'une joyeuse bouffonnerie dont Shakespeare a le secret.

Dans le premier temps de la pièce, Léonte ruine l'univers fondé sur l'amour qu'il a mis une vie entière à édifier  -

L'imagination est souvent le chemin emprunté par le mal chez Shakespeare  -

Dans le second temps de celle-ci, les enfants s'essayeront à réparer la faute des pères.

Et un miracle vous attend.

La violence de la première partie de la pièce est sans appel. Elle est la mémoire vivante de la grande période tragique de Shakespeare avec ses héros pas forcément mauvais, mais travaillés au corps par leur peur, leur sang et leur imagination délétère.

Mais nous sommes ici aussi dans le temps de l'apaisement et les trois dernières pièces de Shakespeare  :  Le Conte d'hiver ,  Cymbeline ,  La Tempête  -  après une première partie où la violence des personnages est exacerbée  -  laisse à leur héros une chance de se rédempter.  Et de finalement trouver la paix.

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